ELB Conseil | Culture et Coaching, le blog d'Emilie Bonamy
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Culture & Coaching

Les actualités du coaching et du changement par Emilie Bonamy.

Face à la honte : Conférence de Vincent de Goulejac à la Traversée

En tant que vice-présidente de l’Association la Traversée, je ne peux que vous inciter à venir écouter cette conférence « Face à la honte« , par Vincent de Goulejac
 

La honte, on préfère ne pas en parler, la passer sous silence. Peu d’études lui sont consacrées alors que les romans, les histoires de famille, les récits de vie suintent de la souffrance qu’elle entraîne. C’est un affect douloureux qui a de multiples facettes.
 
Tous les registres de l’existence sont concernés. Entre psychique et social la honte est un sentiment qui signe l’appartenance à une humanité commune au fondement du lien social.
 
Mettre des mots dessus et en décrire les différents aspects permet de la reconnaître, de la nommer et de mieux soigner les blessures dont elle est le symptôme.
 
La conférence explorera les sources de la honte en soi et chez les autres, les réactions défensives et les stratégies de dégagement qu’elle suscite.

 

Vincent de Gaulejac : Directeur du Laboratoire de Changement Social, professeur de sociologie à l’Université Paris Diderot, membre fondateur de l’Institut international de sociologie clinique, auteur de « Les Sources de la honte » et « Qui est « JE »? » .

 

Mercredi 17 Novembre 2010 à 19h

 

 

Mairie du VIème, salle des mariages, 78 rue Bonaparte 75006 Paris, M° Saint-Sulpice

 

Inscription et paiement préalables souhaités : 10 adhérent à La Traversée, 15 non adhérent , 30 participation de soutien chèque à l’ordre de La Traversée à envoyer 12, rue Saint-Sulpice, 75006, Paris

 

A bientôt, j’espère, Emilie Bonamy

Quick overview of the Family business around the world

I am just coming back from Chicago, where I spent five days with Family members of businesses all around the world at the 21st Family Business Network International Summit http://www.fbn-i.org/summit/representing a Family Business myself. It had been 25 years, since I hadn’t returned to Chicago where I had spent some time on the campus on an exchange program between the Business School of the University of Chicago and the French Business School ESSEC. Besides a whole set of new towers downtown and coming from Hyde Park, the taste of Chicago hasn’t change to me. The wonderful buildings are still there. The Mayor Richard M. Daley has planted many trees and flowers that make Chicagoans proud of their new park called “Millennium”. And being able to see the impressionists and the oriental collections at the great Gala that took place in the new modern wing of The Art Institute was a real treat.
 
I think it was important to be at this FBN Conference to measure and learn from how family businesses are doing whatever country they come from, and also see if the emerging countries face different challenges. It was a clear confirmation that Europe and the States are struggling for market shares and constant renewal of technologies while Latin American, Indians and Singaporians are flourishing in fantastic new markets they contribute to build. It is more than a coincidence that The Brazilian Odebrecht Organization won the Family Business Award, neither that the two speakers on Women in leadership came from India, with Sangita Reddy, Executive Director, Apollo Hospitals Group and Latin America. “Leadership is when you help others in their growth and their development” said Mary Alice Carvajal Crump, I seek to be “a nurturer of champions”.
 
The presentation of the story of Motorola told by Chris Galvin, the former Chairman, showed the incredible ups and downs that this American family had to face in order to reinvent their models constantly. The summit ended nevertheless on an optimistic note for Europe with the presentation of the 34 years old John Elkann, Chairman of Fiat and EXOR. This young man joined the board of Directors at 21 years old, and said repeatedly that what he kept from his grandfather Agnelli was that he should never feel afraid. If I don’t know he said, then I ask questions. No show off or over self-affirmation. A message of hope to charismatic Family Business leaders that think that it would be impossible to have a successor.

Nouvelle journée du Patrimoine à Ognon le 18 septembre 2010

Comme l’année dernière j’ai envie de partager avec vous la Journée du Patrimoine du 18 septembre que j’ai organisée en tant que conseiller municipal du beau village d’Ognon dans l’Oise. Avec la complicité de Raphaëlle Courteaux, archéologue habitant à Ognon, nous avons fait revivre le site gallo-romain de la forêt d’Halatte aux enfants et aux parents d’Ognon et des villages environnants. Puis grâce à un livret de questions/réponses que j’ai conçu et réalisé, les enfants ont eu droit à une découverte « guidée » de l’Eglise Saint-Martin d’Ognon, pour en comprendre les symboles et son histoire  Voir cette photo  . L’après-midi s’est terminée par un concert donné dans l’Eglise par le quatuor Lysandre qui nous a fait revivre d’anciennes mélodies françaises de régions  différentes et d’époques plus ou moins oubliées : complaintes, ballades, chansons à récapitulations, romances… telles que « Le prisonnier de la tour » ou « la belle au jardin d’amour » Voir cette photo.
Un moment de pur charme !

Intervention ELB Conseil – le coaching individuel

Accompagner les changements individuels, développer les compétences managériales et relationnelles

 

Coaching individuel
– Permettre à un Directeur général adjoint d’assumer sa nomination en tant que Directeur général

– Permettre au Dirigeant de mettre à plat son organisation suite à un changement de stratégie

– Faciliter à un profil à haut potentiel l’ajustement à sa nouvelle culture d’entreprise

– Accompagner la première prise de fonction en tant que manager

– Développer les compétences et la confiance en soi lors d’une nouvelle prise de fonction

– Accompagner la prise de décision d’un Dirigeant souhaitant vendre sa société

– Améliorer la communication d’un manager avec son supérieur hiérarchique

 

Parcours individuel de développement interculturel
L’objectif de ce parcours interculturel est de permettre de comprendre le sens qu’il y a derrière certains comportements et d’élargir sa vision du monde pour tirer le meilleur des différences culturelles.

 

MBTI et 360°

Il est souvent utile de passer le MBTI dans le cadre du coaching ou d’un bilan de compétences pour améliorer la connaissance de soi et le relationnel avec les autres, ainsi que le 360° notamment pour développer son leadership.

Up in the Air et l’annonce d’un licenciement

Pour le héros de Up in the Air (Georges Clooney dans le rôle de Ryan Bingham), annoncer leur licenciement à des salariés ne semble pas lui poser de problème. Tiré à quatre épingles il pratique sa tâche avec professionnalisme et détachement. En comparaison avec sa collègue Natalie, jeune diplômée ambitieuse, on pourrait même dire qu’il fait preuve d’une certaine qualité de présence et qu’il dispose d’une grande expérience pour faire passer cette mauvaise nouvelle. Cette posture distante ne peut nous laisser indifférent.

 

Dans une vie de manager, il est vraisemblable de se trouver confronté à ces deux situations : avoir à annoncer un licenciement, et être soi-même licencié. Et si personne n’a envie d’être licencié, a priori personne n’a envie de licencier non plus.

 

Je recevais ainsi la semaine dernière une avocate en droit du travail qui a passé l’année 2009 à ne faire que des licenciements. Elle me disait à quel point cela pouvait être frustrant, voire culpabilisant. En effet, même si elle ne s’occupe que de l’aspect administratif, elle ne peut éviter de penser à la souffrance qu’engendre un plan de licenciement.

 

Que de contradictions engendre le fait d’avoir à annoncer un licenciement en tant que manager. Il faut à la fois endosser la stratégie de l’entreprise (parfois pour sa survie, parfois pour des raisons moins évidentes à comprendre ou à justifier), gérer la compassion ressentie vis-à-vis du drame que provoque cette nouvelle chez la personne licenciée, et porter le malaise ou la culpabilité d’avoir à le faire. C’est une situation que nous abordons souvent lors du stage ELB Conseil « Réussir le changement grâce à une communication efficace »

 

Qu’est-ce que l’attitude juste dans une telle situation ? Comment éviter de tomber dans l’extrême froideur pour se protéger, comment pouvoir exprimer son ressenti ou sa compassion sans blesser l’autre, comment ouvrir la porte à l’avenir alors que le désespoir et l’émotion envahissent tout. Cette fin brutale du contrat évoque bien évidemment la mort. Après la mort il y a la renaissance, mais l’espoir ne pourra renaître qu’après avoir vécu et traversé les étapes du deuil.

Prendre du recul et travailler sur sa qualité d’être et sa qualité d’écoute seront essentiels pour être à même d’assumer cette situation.

Rester « Up in the Air » ?

Up in the Air, film réalisé par Jason Reitman (Juno) d’après le roman de Walter Kirn (www.theupintheairmovie.com) est l’histoire d’un homme célibataire pour le moins charmant (tout simplement Georges Clooney) qui sillonne le ciel des Etats-Unis pour accomplir la triste mission d’annoncer à des salariés qu’ils sont licenciés (on dirait plutôt virés). Pour eux l’univers s’écroule, ils sont rejetés du jour au lendemain après des années de bons et loyaux services. Alors que Ryan Bingham, lui, leur remet très calmement une plaquette et ne semble en rien affecté…

 

Au contraire, il retire beaucoup de plaisir à voyager 322 jours par an, accumule les cartes privilèges qui lui font se sentir un être à part, et rêve, tel un enfant, d’atteindre un score de miles tel, que son nom sera écrit sur l’aile d’un avion. Il faut dire que les vues du ciel à l’Arthus-Bertrand font rêver.

Notre homme minutieux et méthodique, pris dans une routine dans laquelle il se sent bien, va être légèrement ébranlé par trois événements : l’arrivée d’une jeune diplômée ambitieuse dans sa société (Anna Kendrick) qui veut passer au licenciement par vidéo-conférence ( !), la préparation du mariage de sa sœur et une relation amoureuse avec une femme qui lui ressemble (Vera Fermiga).

 

Alors que Ryan évite soigneusement de se remettre en question, ce sont ces événements qui viennent questionner le sens de SA vie. Y a-t-il un prix à payer à être un oiseau libre de toutes attaches. Eviter de nouer des liens ou d’accumuler des objets, des photos, des possessions, permet de voyager dans la vie avec pour tout bagage un petit sac à dos, mais est-cela le bonheur ? Se sentir libre ? Rester « Up in the air » ?

 

Cette comédie dramatique de qualité nous interroge subtilement sur le sens de nos vies, les bonheurs et les vicissitudes de la vie de couple, le métier de professionnel en ressources humaines, et bien évidemment le vécu du licenciement. Ce sera l’objet de ma prochaine note.

Se mobiliser pour gérer les transitions et les successions dans les Entreprises familiales : un facteur clé de réussite

Le rapport d’Olivier Mellerio sur la transmission de l’entreprise familiale, remis le vendredi 30 octobre à Hervé Novelli, au Ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi http://www.industrie.gouv.fr/index_portail.php  traite particulièrement bien des problématiques liées à la transmission de l’entreprise familiale en France aujourd’hui et propose une série de recommandations où l’anticipation et l’accompagnement jouent un rôle majeur.

 

En effet, les périodes de succession sont des périodes particulièrement délicates surtout si l’entreprise a été menée brillamment par un leader charismatique. Outre les aspects fiscaux de la succession qui peuvent poser problème, l’émergence de profils de successeurs, le nouveau mode de gouvernance pourront susciter des conflits, parfois nécessaires, mais qu’il faudra absolument traiter sous peine de mettre en danger l’avenir de l’entreprise familiale.

 

Or nombre d’entreprises familiales arrivées à la troisième ou la quatrième génération, voire plus ou même moins, continuent souvent de fonctionner sur un mode informel alors que le nombre d’actionnaires a augmenté de manière importante. Parallèlement le contexte économique a évolué, le marché aussi et les activités de l’entreprise peuvent ne plus beaucoup ressembler à la vision initiale du fondateur.

 

Les questions qui se posent pour continuer à bien vivre ensemble, tant du côté pragmatique et orienté résultat de l’entreprise que du côté affectif et émotionnel de la famille méritent d’être abordée et le consultant extérieur pourra beaucoup faciliter la démarche. Sur quels critères choisir les membres familiaux du conseil d’administration, doit-on inciter ou non les membres de la famille à travailler au sein de la société ou au contraire souhaite-t-on embaucher à l’extérieur, vers quoi souhaite-t-on se développer, est-ce que les actionnaires souhaitent favoriser un profit à court ou à long terme, comment intéresser la jeune génération, comment procéder au mieux pour la transmission, doit-on trouver des actionnaires partenaires partageant nos valeurs, etc. Ce sont des questions qui sont abordées par le Family Business Network dans des ateliers auxquels je participe régulièrement en tant qu’actionnaire familial moi-même http://www.fbn-france.fr/.

 

ELB Conseil, pour faciliter ces réflexions au sein des entreprises, a élaboré un outil de démarrage de processus, « L’Atelier Prisme», qui aborde cette période de transition et de remise en question en s’attachant aux questions de cohésion familiale et d’émergence d’une nouvelle vision.

ELB Conseil présente « L’Atelier Prisme» à Beyond CT

« L’Atelier Prisme » est un outil élaboré par ELB Conseil pour lancer une démarche d’accompagnement dans les entreprises en période de transition ou de succession.
 

Emilie Bonamy l’a présenté le 10 décembre 2009 à ses confrères de Coaching and Team-building de l’Association Beyond CT.
 

« L’Atelier Prisme » permet de créer du lien en douceur et d’initier un processus conduisant à la définition des valeurs de l’entreprise, à sa mission et à sa vision, ou encore à des règles de fonctionnement.

 

Le principe de l’Atelier Prisme est qu’il va permettre d’opérer un double travail.

Un travail sur l’individu pour mettre à jour et au jour sa propre relation avec l’entreprise.

Un travail collectif qui par petites touches va permettre de faire émerger les représentations communes et les valeurs partagées autour de l’entreprise.
 

Il y a donc un double mouvement. Un mouvement de différenciation de chaque individu qui se pose et expose son point de vue d’une part, et un mouvement de recherche de consensus sur les points communs majeurs et partagés de l’entreprise qui auront émergés à cette occasion.

 

Pour la création de l’outil « Atelier Prisme », Emilie Bonamy s’est appuyé sur le travail de Jean-Noël Kapfer sur l’Identité de marque des entreprises (voir page 14), et sur la technique du blason utilisé en coaching.